DGCCRFCertains cadres ou dirigeants d'entreprise imaginent peut-être qu'il s'agit d'un jeu, ou que tous les moyens sont bons pour améliorer les résultats de leur entreprise, fussent-il au détriment de la santé financière de leurs propres partenaires.

Il n'en est rien !

Les retards de paiement "organisés" ou volontaires ont des effets très concrets : ils provoquent des cessations de paiement (procédures collectives), du chômage, ou de graves difficultés pour les entreprises qui les subissent.

Ceci n'est pas acceptable et c'est ce que prouve la DGCCRF en contrôlant et sanctionnant les contrevenants à la Loi, que ce soit en termes financiers ou d'image en appliquant le principe du "Name and Shame".
Que personne ne se trompe, les dirigeants qui organisent les retards de paiement envers leurs fournisseurs, ou qui ne font rien pour les réduire, ne démontrent ce faisant que leur incompétence.
Incompétence à améliorer la gestion de leur entreprise par des mesures vertueuses. Ils choisissent ainsi la facilité et le résultat court-termiste au détriment de la vision long terme, ce qui est précisément contraire à leur mission.

En effet, aucune société ne tire des bénéfices à maltraiter ainsi ses fournisseurs, bien au contraire. Ceux-ci ne sont pas masochistes et trouvent bien des moyens de faire payer leur client (dans tous les sens du terme) dès qu'ils le peuvent.

En outre, ces pratiques ont des effets secondaires qui impactent directement l'entreprise fautive : retards de livraison, conflits à gérer, gestion plus lourde, déficit d'image, ... .

La gestion du temps est un élément clé du recouvrement de créances. Elle l'est également dans la gestion du poste fournisseur où l'accumulation de retards ne fait qu'accroître les problèmes de gestion.
Il semble bien ici que l'intérêt réel des entreprises est d'établir des relations durables et pérennes avec leurs fournisseurs. Ceux qui oublient ce principe de base ont vraisemblablement faux sur toute la ligne.
Source de l'information : DGCCRF - Sanctions délais de paiement
Date: 20-09-2018 - Auteur : Bertrand Mazuir
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