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HARDY Christian

Diminution des défaillances d’entreprises

Commençons par une note d’optimisme et de satisfaction. La tendance au repli des défaillances d’entreprises se confirme. Jusqu’à présent seules les PME et les ETI avaient bénéficié de la reprise économique de nos voisins européens.

Désormais, depuis deux trimestres, la diminution du nombre de dépôts de bilan profite également aux TPE.

Il faut cependant noter que la diminution de la sinistralité des TPE est surtout sensible chez celles qui n’ont pas de salarié. Le phénomène n’est pas nouveau.

Depuis 2008, le nombre de dépôts de bilan des non-employeurs diminue régulièrement, passant de 29 000 en 2008 à 22 000 en 2014.

Au cours de la même période, les défaillances des petits employeurs d’un ou deux salariés, ont considérablement augmenté : de 14 000 en 2008 à 22 000 en 2014, et elles augmenteront encore en 2015.

Répartition des défaillances selon les effectifs

Comment expliquer cette différence, d’autant qu’il y a 4 fois plus d’entreprises sans salarié, que de petits employeurs avec un ou deux salariés ?

Les TPE demeurent extrêmement fragiles

Le dernier Baromètre  publié en juillet dernier par l'Ordre des Experts-Comptables, sur l'activité des TPME, est sans ambigüité : la situation des entreprises de moins de 9 salariés est mauvaise, très mauvaise. La période étudiée va de 2013 à juillet 2015.

- Baisse de l’investissement
- Baisse de l’emploi
- Baisse du chiffre d’affaires

Les auteurs du Baromètre soulignent la distorsion entre les TPE (- de 9 salariés) et les autres PME : « ce sont les plus petites entreprises qui souffrent le plus ».

Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 150 K€, ont vu ce CA diminuer de 10 % en deux ans ! Pour elles, la reprise n’est toujours pas au rendez-vous.

Quel impact sur le risque-client ?

Pour ces petits clients, le fournisseur ne bénéficie souvent d’aucune couverture d’assurance-crédit.

Le déficit d’information lié à l’arrêt de la publicité des comptes des PME va également accroître le risque-client.

Les trésoreries des plus petites de ces TPE sont exsangues, et beaucoup ne payent leurs fournisseurs que lorsque leurs clients les ont payées. Depuis deux ans, les retards de paiement augmentent et notamment ceux des TPE.

Pour ces fournisseurs, le risque est important mais le maintien d’un crédit client demeure vital, autant pour le client, que pour le fournisseur qui ne peut pas se permettre de perdre une partie importante de son chiffre d’affaires.

Comment sécuriser le poste client ?

Les fournisseurs vont devoir améliorer la gestion du poste client, de l’ouverture du compte client jusqu’au recouvrement final de la facture.

Pour palier à la rareté de l’information financière, l’entreprise pourra faire appel à un spécialiste comme le FNIP, Fichier National des Incidents de Paiement, qui offre l’accès à une information financière de qualité, ainsi qu’à un ensemble de services exclusifs permettant d’accélérer les paiements. Pour plus d'information : Article de Bertrand Mazuir du 29-03-2012.

L’amélioration du recouvrement passe également par des actions de formation des dirigeants et du personnel.

Enfin, l’utilisation d’un logiciel de recouvrement de créances, tel que My Dso Manager apporte de très nombreux bénéfices, tant à l’utilisateur en charge du recouvrement, qu’aux responsables de l’entreprise. Présentation de My Dso Manager

La diminution des délais de paiement et des impayés demande une prise de conscience de la part des dirigeants. De bonnes pratiques et de bons outils permettront de réduire ces risques et d’améliorer la trésorerie.
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