VINCENT Sylvie

La prévention du risque clients toujours d'actualité

Défaillances et sauvegardes d'entreprises en France 2013 pour le 3ème trimestre 2013 (information ALTARES)

Le chiffre : + 7,6 %

C'est l'augmentation du nombre de défaillances d'entreprises (13 140) prononcées ce 3ème trimestre 2013 ; parmi ces procédures, 12 790 (+ 7,5 %) portent sur des RJ/LJ soit un volume comparable à celui observé au cours de l'été 2009 (12 657).

9 défaillances sur dix sont des TPE

Les statistiques de défaillances sont tirées par les TPE de moins de 10 salariés qui concentrent plus de neuf défaillances sur dix. Les PME d'au moins 50 salariés ne sont pas épargnées ; 112 ont défailli (dont 92 RJ/LJ). Dans ces conditions, le nombre d'emplois directs menacés par une procédure collective approchent encore 53 000 (+ 5 %)

Un bilan publié sur trois a plus de deux ans.

Parmi les entreprises défaillantes, 7 200 sont des sociétés âgées d'au moins trois ans, contraintes de publier leur bilan. Pourtant, une sur quatre n'a pas respecté cette obligation et parmi celles qui l'ont fait, un tiers n'a publié aucun compte depuis au mieux l'exercice 2010. Cette absence de transparence est essentiellement guidée par la tentation de masquer un déséquilibre financier.

La dégradation plus forte dans les activités B2C

Les activités orientées vers le consommateur sont dans le rouge ; Les services aux particuliers (+ 20 %), le commerce de détail (+ 6,1 %) tiré par les activités de bricolage et équipement du foyer (+ 28 %), la restauration (+ 9 %), la construction (+ 5 %).

Mais le B2B peine à tenir la trajectoire.

C'est le cas, le commerce de gros de biens domestiques - électroménager, meuble mais aussi les produits de beauté ou pharmaceutique (+26 %), l'industrie manufacturière (+ 6 %) dont l'imprimerie (+ 51 %) et la métallurgie-mécanique (+ 33 %).

Une partie de Cash-Cache

Les entreprises tournées vers le consommateur sont fortement pénalisées par la faible consommation des ménages. De nombreux acteurs économiques sont contraints de faire des parties de « cash cache» ce qui les épuise financièrement et aboutit à la cessation de paiement. La connaissance fine des partenaires est une clé indispensable permettant d'appréhender de manière optimale les relations commerciales.

Comment se protéger ? En anticipant

Certains moyens simples sont souvent efficaces : Limiter le risque vous permettra de limiter les impayés.
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C.D.
Vérifier systématiquement et régulièrement la santé economique des partenaires est le préalable obligé.
Anticiper le risque d'impayé devient l'enjeu vital de l'établissement des conditions de paiement en amont.
En aval dès les premiers signes d'une défaillance, anticiper le risque d'impayé est le combat de la relance cadencée et des négociations fermes diplomatiquement menées.
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