Faisons un pari : les entreprises qui n’auront pas transformé leur modèle économique de manière écologique et durable d’ici la fin de la décennie vont disparaître !

Attention, nous ne parlons pas de green washing, c’est-à-dire d’une communication verte bien huilée visant à dorer son image en réalisant quelques actions écologiques en périphérie de l’activité réelle qui reste, elle, toujours aussi polluante. Les entreprises agissant ainsi, très nombreuses de nos jours, sont déjà montrées du doigt et ne pourront donner le change éternellement.

Si nous faisons ce pari, c’est que nous sommes convaincus que celles qui ne changent pas drastiquement et ne s’adaptent pas à la réalité des enjeux climatiques :
  • Ne pourront plus embaucher car boycottées par les chercheurs d’emploi, notamment les nouvelles générations.
  • Seront exclues de leur marché par les donneurs d’ordres et les consommateurs car leur offre ne correspondra plus à la demande.
Face à l’incurie des générations précédentes, les jeunes se « radicalisent » et n’acceptent plus ni les faux-semblants, ni les pollueurs décomplexés. Or, ce sont eux qui feront tourner les entreprises de demain, et eux qui consommeront et donneront le « La » aux entreprises sur les caractéristiques des produits qu’ils veulent acheter.
La génération Z, née entre 1995 et 2010, est en quête de sens plus que d’argent. Et ce sens se trouve dans la lutte contre le bouleversement climatique et cette incroyable autodestruction de l’humanité acceptée avec fatalisme par bon nombre de nos contemporains.
Comment ne pas les comprendre ? Quel défi se dresse devant eux ! Un défi ignoré et délaissé par les générations précédentes impuissantes à se renouveler et se réformer.

Rien n’est perdu car de l’incapacité des générations antérieures resurgit une froide résolution à agir. Les fatalistes ont toujours tord, eux qui croient que l’avenir est déjà écrit. Il suffit de regarder en arrière pour réaliser que tous les événements qui ont façonné le monde n’avaient pas été prévus par leurs contemporains, excepté par quelques rares illuminés. Ce sont bien les utopies qui changent le monde !

Alors oui, tout est permis, y compris le fait d’être optimiste quant à l’avenir de nos enfants sur cette terre.

Le credit management pour Agir !

Chaque changement majeur débute par un acte mineur qui peut paraître dérisoire. En réalité chaque action, si petite soit-elle, peu aboutir à de grands bouleversements et être le germe de grandes choses. Le plus grand des Sequoias d’Amérique n’est-il pas né d’une graine minuscule ?

Ainsi, chaque entreprise a la capacité d’être un germe qui assurera sa propre survie et sa contribution à la transformation globale de nos modèles économiques.

Il est des lois de vie, incontestables, qui s’appliquent aux entreprises. La première est que pour survivre dans la durée, se développer et se transformer, toute entreprise a besoin de liquidités. Seule une trésorerie durablement positive permet d’envisager sereinement un projet de transformation au long cours.

C’est dans ce sens que le credit management a un rôle crucial à jouer. Il permet d’agir à plusieurs niveaux afin d’optimiser la trésorerie par un recouvrement efficace des créances, de préserver la rentabilité grâce à une gestion du risque maîtrisée, d’accroitre la qualité et la satisfaction client du fait d’une gestion rapide des litiges et d’une résolution de leurs causes.
Le credit manager agit et est un des rares acteurs intervenant en transverse dans l’entreprise sur l’ensemble du processus de vente. Son action pérenne contribue à donner les marges de manœuvre indispensables à toute transformation.
Dégageant des ressources financières bloquées dans le poste client et les mettant à la disposition de son entreprise, il rend le choix de se lancer dans un projet de transition écologique possible.

Pour exploiter tout le potentiel de sa fonction, il est indispensable de lui donner des marges de manœuvre, qu’il soit tel un électron libre d’influer sur les différents services intervenant dans le processus de vente de l’entreprise.

Le choix de la personne est également primordial : polyvalence entre compétences comptables, en systèmes d’informations et commerciales, ouvert et doté d’un bon relationnel, le credit manager représente la goutte d’huile qui va fluidifier l’ensemble de la mécanique parfois complexe du cycle de vente.

Il rend ainsi l'organisation de son entreprise plus fluide et évolutive, préparant idéalement le terrain pour l'indispensable transformation vers un modèle durable qui s'impose à nous.
D'un point de vue plus macro-économique, le credit management accélère la circulation de la monnaie. Il fluidifie les échanges financiers entre les différents acteurs du tissu économique et est de facto un accélérateur du changement.
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