Le Z score est un outil de scoring d’entreprise établissant une probabilité de défaillance. Il a été créé par Edward Altman dans les années 1960.
Il se base sur une approche statistique combinant des ratios purement financiers, issus du bilan et du compte de résultat des entreprises analysées et des statistiques de sociétés ayant fait faillite.
De nombreux tests ont été effectués afin de déterminer sa fiabilité à prédire les faillites 1 ou 2 années avant qu’elles ne surviennent. Les derniers tests finalisés en 1999 donnaient une probabilité juste dans 94% des cas.
Aujourd’hui le Z score est utilisé par de nombreux services d’analyse crédit dans le secteur boursier (pour lequel il a été créé) et dans la gestion du crédit client accordé entre entreprises. Il est toujours à la mode dans les sociétés anglo-saxonnes.
Bien que vrai (une baisse de chiffre d’affaires aboutit souvent à une réduction du BFR), la baisse du BFR peut être la résultante d’autres causes comme un travail d’optimisation des processus internes (meilleure gestion des stocks) et externes (meilleur recouvrement des créances) qui améliore la santé financière de l’entreprise à défaut de la détériorer.
Z-score = 0,717A + 0,847B + 3,107C + 0,420D + 0,998E
Pour les entreprises non manufacturières (services, startups) :
Z-score = 6,56A + 3.26B + 6,72C + 1,05D
Calculez le Z score avec notre calculateur en ligne.
Qu'est-ce qu'une entreprise non-manufacturière ? Il s'agit tout simplement d'une société de services qui ne fabrique pas de produits. Les structures de bilan différent fortement entre ce type d'entreprise et les sociétés industrielles.
Le positionnement sur le marché, les perspectives du secteur, la conjoncture macro-économique, la culture et les valeurs de l’entreprise concernant le respect des engagements…etc. sont autant de critères nécessaires à une analyse de risque de qualité.
Par ailleurs, le score repose sur des éléments financiers difficilement contrôlables. Sont-ils corrects ? Si ce n’est pas le cas, le résultat sera faux.
Enfin, ce type d’outil peut avoir un coté anesthésiant car l’analyste ne voit plus que le score alors que le plus intéressant réside dans les étapes de construction du Z score. Une entreprise ne peut se résumer à un score, c’est absurde.
Il s’agit d’une entité complexe et l’art de l’analyste crédit est de saisir cette réalité qui lui permettra de se construire une intime conviction sur ses forces et faiblesses, qu’elles soient financières ou autres.
Le Z score est donc un outil qui peut être utilisé dans l’évaluation du risque de défaillance d’une société mais il n’est qu’un élément parmi d’autres qui permettent de réaliser cet exercice.
Il se base sur une approche statistique combinant des ratios purement financiers, issus du bilan et du compte de résultat des entreprises analysées et des statistiques de sociétés ayant fait faillite.
De nombreux tests ont été effectués afin de déterminer sa fiabilité à prédire les faillites 1 ou 2 années avant qu’elles ne surviennent. Les derniers tests finalisés en 1999 donnaient une probabilité juste dans 94% des cas.
Aujourd’hui le Z score est utilisé par de nombreux services d’analyse crédit dans le secteur boursier (pour lequel il a été créé) et dans la gestion du crédit client accordé entre entreprises. Il est toujours à la mode dans les sociétés anglo-saxonnes.
Les indicateurs pris en compte dans le calcul
Le Z score se calcule en additionnant le résultat de 5 ratios qui sont chacun associés à un multiplicateur différent. Ce dernier varie en fonction du type de société (publique, privée ou non-manufacturière).A. Besoin en fonds de roulement (BFR) / Total Actifs
La prise en compte de ce ratio a pour cause un constat établissant qu’une société en difficulté verrait son BFR baisser du fait de la réduction de son activité.
B. Réserves / Total Actif
Ce ratio montre la part des bénéfices accumulés réinvestis dans la société. Plus ce ratio est élevé, plus l’entreprise est saine financièrement car elle est capable de financer elle-même son activité sans aide de tiers (banque, fournisseurs…etc.).C. EBIT / Total Actifs
Ce ratio croisé entre compte de résultat (EBIT ou résultat d’exploitation) et bilan (total actif) montre la productivité de l’actif pour générer du résultat. Plus ce ratio est élevé, plus l’entreprise est attractive pour les investisseurs, donc sure financièrement (elle n’aura pas de mal à trouver des financements si nécessaire).D. Fonds propres / Total des dettes
Cet indicateur montre l’indépendance financière de la société qui est d’autant plus solide que ses fonds propres sont comparativement élevés par rapport aux dettes.E. Chiffre d'affaires / Total Actifs
Ce ratio calcule la productivité de l’actif pour générer du chiffre d’affaires. Il met en évidence la capacité de l’équipe managériale de l’entreprise à créer de l’activité avec les ressources financières dont elle dispose.Mode de calcul
Pour les entreprises privées :Z-score = 0,717A + 0,847B + 3,107C + 0,420D + 0,998E
Pour les entreprises non manufacturières (services, startups) :
Z-score = 6,56A + 3.26B + 6,72C + 1,05D
Calculez le Z score avec notre calculateur en ligne.

Interprétation du Z score
- Plus le score est élevé, plus la probabilité de défaillance est faible. Un score supérieur à 2,9 est très bon (2,6 pour les non-manufacturières).
- Un score inférieur à 1,23 (1,1 pour les non-manufacturières) indique une probabilité de défaillance très élevée.
- Les scores entre les deux limites ci-dessus représentent une zone grise concernant des entreprises moyennes dont le risque est présent sans être très fort.
Les limites du Z score
Comme tout outil de scoring, le Z score a intrinsèquement de nombreuses limites. Tout d’abord, il se focalise sur des critères exclusivement financiers, ce qui est très réducteur dans l’évaluation d’une entreprise. Ces critères (qui sont essentiels ne nous méprenons pas) sont seulement la moitié des éléments d’une analyse complète.Le positionnement sur le marché, les perspectives du secteur, la conjoncture macro-économique, la culture et les valeurs de l’entreprise concernant le respect des engagements…etc. sont autant de critères nécessaires à une analyse de risque de qualité.
Par ailleurs, le score repose sur des éléments financiers difficilement contrôlables. Sont-ils corrects ? Si ce n’est pas le cas, le résultat sera faux.
Enfin, ce type d’outil peut avoir un coté anesthésiant car l’analyste ne voit plus que le score alors que le plus intéressant réside dans les étapes de construction du Z score. Une entreprise ne peut se résumer à un score, c’est absurde.
Il s’agit d’une entité complexe et l’art de l’analyste crédit est de saisir cette réalité qui lui permettra de se construire une intime conviction sur ses forces et faiblesses, qu’elles soient financières ou autres.
Le Z score est donc un outil qui peut être utilisé dans l’évaluation du risque de défaillance d’une société mais il n’est qu’un élément parmi d’autres qui permettent de réaliser cet exercice.